La crypto réécrit les codes de la philanthropie !

De 125 millions de dollars en 2022, le total de dons crypto collectés par les grands organismes de charité américains a atteint 2 milliards de dollars en 2024. Ce boom a été déclenché lorsque 2 des 3 trois plus grands organismes de charité ont commencé à accepter les dons en crypto. Cette ouverture aux cryptos leur a permis d’élargir leur base de donateurs, faisant ainsi d’eux d’importants acteurs de l’adoption.

Les plus grandes organisations caritatives américaines s’ouvrent aux cryptos

Les dons en cryptomonnaie commencent à devenir viraux. Il y a une année, les dons crypto collectés par les organisations caritatives américaines étaient de 125 millions de dollars. Qui aurait imaginé que les deux plus grandes organisations caritatives du pays collecteraient plus de 2 milliards de dollars de dons crypto rien que cette année ? C’est pourtant ce que révèle TheGivingBlock, une plateforme qui facilite les dons en crypto en faveur des organisations caritatives.

D’après TheGivingBlock, cette explosion provient du fait que plusieurs organisations caritatives ont commencé à accepter les dons en crypto. Cela leur a permis d’élargir leur base de donateurs et d’augmenter leur capacité de collecte de dons. Il s’agit entre autres de Save the Children, World Vision International, Water Aid US et la Croix-Rouge américaine.

Jonathan Merry, PDG de BanklessTimes, indique aussi qu’il y a désormais une vague d’individus riches en cryptomonnaies désireux d’investir leurs cryptos dans des œuvres caritatives. Ce choix traduit surtout l’évolution de la confiance des philanthropes aux cryptomonnaies et confirme la commodité et la praticité des transactions crypto pour les donateurs.

Des défis liés au boom des dons philanthropiques

D’après les données, l’USDC était la cryptomonnaie la plus utilisée pour les dons caritatifs en 2022. Pour cette année 2023, la cryptomonnaie a maintenu sa place. L’USDC a cependant été suivie de l’ETH qui est arrivée deuxième sur la liste, suivi de près par le BTC. Mais si les transactions cryptos se sont révélées plus commodes pour les organisations caritatives américaines, elles ne sont pas pour autant sans difficulté.

Ces dernières doivent en effet se protéger contre les risques de pertes financières, car la nature des cryptomonnaies les expose à des risques de cybersécurité. Elles doivent par ailleurs également résoudre les complexités des paysages réglementaires qui varient d’une juridiction à une autre. À cela s’ajoutent les exigences de conformités aux lois AML et aux vérifications KYC dans des juridictions différentes.