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La BCE ouvre un peu plus les vannes du crédit

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La banque centrale européenne a de nouveau abaissé son taux directeur. L’augmentation de la masse monétaire va de nouveau accélérer. De bon augure pour le bitcoin.

bitcoin

La baisse des taux continue

La BCE a de nouveau abaissé son taux d’intérêt directeur après une première détente au mois de juin. Il s’établit désormais à 4 %, contre 4.25 % précédemment.

Les marchés s’attendent à ce que la Fed en fasse autant la semaine prochaine. C’est ce qu’a laissé entendre le président de la Fed lors de son discours de Jackson Hole.

Christine Lagarde a déclaré que la BCE s’attend à une inflation moyenne de 2,5 % en 2024, 2,2 % en 2025 et 1,9 % en 2026. Soit près de 7 % en tout.

Ce serait mieux que les 17 % d’inflation cumulée de ces trois dernières années en zone euro. Et près de 20 % pour l’ensemble de l’UE.

Voici les chiffres d’inflation en France. En rouge l’inflation globale « officielle »… En bleu l’inflation pour l’énergie et en vert l’inflation alimentaire :

Si l’inflation semble matée (pour l’instant…), il ne faudrait pas non plus provoquer une récession. Ni un dérapage des finances publiques, d’où la baisse des taux.

En effet, la facture est salée pour les gouvernements. La France a par exemple emprunté en moyenne à 3,15 % en 2023. Soit bien plus qu’en 2022 (1 %), sans parler de 2021, lorsque le pays empruntait gratuitement.

Or la dette française n’est pas petite. Elle dépasse les 3 100 milliards d’euros, soit 110 % du PIB. Si bien que les intérêts s’élèvent désormais à 70 milliards d’euros par an. Moins en réalité puisque la BCE détient environ 25 % de la dette européenne (~25 % des intérêts sont donc reversés aux États).

Il n’en demeure pas moins que nous parlons de dizaines de milliards. Nous payons plus en intérêt que pour l’éducation ou la défense. Les intérêts engouffrent à eux seuls toutes les recettes perçues au titre de l’impôt sur le revenu.

Depuis 1974, les intérêts sont responsables de 53 % de la dette publique accumulée par la France. Ces 53 % sont représentés par la courbe bleue sur ce graphique :

[Si l’on effectue un cumul des intérêts versés au titre du service de la dette publique tout au long de la période 1974-2023 et que l’on part du principe que ces intérêts sont compris dans le déficit public, leur montant cumulé atteint 1.640,6 milliards d’euros en 2023 soit 53 % de l’endettement total. Les autres composantes cumulées des déficits publics enregistrés représentent 1.188 milliards d’euros (38,3 %). Les 8,7 % restant sont des achats d’actifs. Source : Fondation Ifrap ]

PONZINOMICS

Ces intérêts sont la raison pour laquelle le système fiat est un ponzi. Nous empruntons pour rembourser. En clair, nous accumulons des intérêts sur des intérêts, ce qui est un processus mathématiquement exponentiel.

Répétons-le. Le système fiat est un ponzi. Chaque sou en circulation (dollar, euro, yuan, etc) provient d’une dette qui attend d’être repayée contre intérêt. Voilà pourquoi la quantité de monnaie en circulation DOIT augmenter et continuera d’augmenter.

La conséquence est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie fiat. Le dollar a perdu 97 % de son pouvoir d’achat depuis 1913. C’est 40 % pour l’euro depuis l’an 2000.

La baisse des taux signifie que la croissance de dette totale (ménages et entreprises) et donc de la quantité de monnaie en circulation vont reprendre.

Et vu que nous atteignons les limites physiques de la croissance (pic pétrolier), cette monnaie prépare le lit de la prochaine crise inflationniste. Notre article sur le sujet : « Le bitcoin est-il vraiment magique ».

Tout cela pour dire qu’il ne faut pas garder son épargne de long terme sur un compte bancaire. Il faut l’investir dans quelque chose de sûr. Et rien n’est plus sûr que la masse monétaire limitée des 21 millions de bitcoins.

Et ne comptez pas sur la retraite. L’Italie et l’Allemagne en sont déjà à murmurer 70 ans…

« Mais le bitcoin est trop volatil », dites-vous ? Alors lisez la réponse limpide de Michael Saylor.

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