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Finance : L’Urssaf mène une traque historique du travail au noir

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L’Urssaf clame un « record historique » dans sa chasse au travail au noir, avec plus d’un milliard d’euros redressés l’an dernier. Mais récupérer ces fonds s’avère un véritable parcours du combattant dans le monde de la finance.

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La traque aux fraudeurs peut s’avérer extrêmement lucrative, et le ministère des Comptes publics n’a pas tardé à le souligner. En effet, sur l’année 2023, les services de l’Urssaf ont annoncé des redressements de cotisations sociales s’élevant à 1,2 milliard d’euros, soit une augmentation de 50% par rapport à l’année précédente où 788 millions d’euros avaient été enregistrés. « Le bilan de la lutte contre le travail dissimulé en 2023 est historique », a déclaré fièrement Thomas Cazenave, ministre des Comptes publics, lors d’un point presse le 13 mars dernier.

Cette avancée spectaculaire s’inscrit dans une stratégie gouvernementale plus large visant à endiguer la fraude sociale et fiscale. L’objectif déclaré pour les années à venir est de récolter « 5 milliards d’euros » sur 5 ans, ce qui représente une ambition considérable. Selon les chiffres de Bercy, le montant des redressements a quadruplé en dix ans, soulignant ainsi l’efficacité croissante des mesures de lutte contre la fraude.

Ce succès n’est pas le fruit du hasard. Le gouvernement a mis en place une série de dispositifs visant à renforcer les effectifs de contrôleurs de l’Urssaf et à moderniser les outils de détection de la fraude, notamment à travers l’utilisation de technologies numériques adaptées à la finance. Cette offensive s’inscrit dans une démarche proactive pour garantir une plus grande équité entre les entreprises et assurer la pérennité du système de protection sociale.

Pourtant, malgré ces progrès indéniables, il reste encore beaucoup à faire. Le montant récupéré, bien que considérable, ne représente qu’une fraction de l’estimation totale de la fraude aux cotisations sociales, qui oscille entre 7,3 et 9,2 milliards d’euros par an selon les estimations du Haut conseil du financement de la protection sociale. La lutte contre la fraude sociale reste donc un défi majeur pour les autorités, tant sur le plan financier que sur le plan de la justice sociale.

L’Urssaf à l’assaut avec les ressources nécessaires

Malgré les annonces triomphales du gouvernement, la réalité de la fraude sociale révèle des chiffres moins éblouissants. Selon Damien Ientile, directeur général de l’Urssaf, la majorité des montants redressés résultent de fraudes intentionnelles, souvent perpétrées par des entreprises aux modèles économiques douteux voire fantômes, évaporables à souhait.

Pourtant, l’Urssaf déploie d’importants moyens pour contrer ce fléau. Des recrutements massifs d’agents de contrôle sont opérés, avec 116 agents supplémentaires en 2023, et 245 autres prévus d’ici 2027. Thomas Cazenave, ministre des Comptes publics, se félicite de ces renforts, soulignant également l’intensification des actions préventives, notamment le guichet de régularisation des microentrepreneurs.

Or, malgré ces efforts, la fraude persiste principalement chez les employeurs, responsables de 90% des redressements. Les secteurs du BTP, des services aux entreprises et du commerce demeurent les plus touchés, témoignant des défis toujours présents dans la lutte contre la fraude sociale.

L’IA contre la fraude fiscale : une perspective complexe

Au cœur de la lutte contre la fraude fiscale, l’intelligence artificielle s’impose comme un outil puissant mais complexe. Grâce à des modèles de données basés sur les dossiers fiscaux, elle cible les potentiels cas de fraude en examinant les dépenses, le patrimoine et les comportements financiers. Cependant, la précision de ces algorithmes nécessite un équilibre délicat entre sensibilité et exactitude, souligne James Bowers de Polytechnics Insights.

Les résultats prometteurs, avec une AUPRC allant jusqu’à 0.851, soulignent l’efficacité potentielle de cette approche. Mais l’IA seule ne suffit pas. La lutte contre la fraude exige une dimension humaine, où les vérificateurs fiscaux jouent un rôle crucial, garantissant le respect des droits du contribuable et la conformité avec la jurisprudence fiscale.

Ainsi, bien que les algorithmes fournissent des indications précieuses concernant la finance, leur utilisation doit s’inscrire dans un cadre où l’humain conserve le dernier mot. L’intégration efficace de ces technologies dans le système d’information de l’administration nécessite une planification minutieuse et une adaptation continue pour répondre aux besoins évolutifs de la lutte contre la fraude.

Pour sa part, l’IA a déjà fait des percées dans le monde de la blockchain et des cryptomonnaies.

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