Bitcoin : nouvel ATH du Hashrate, les mineurs BTC en mauvaise posture ?
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Le hashrate de Bitcoin s’envole à nouveau, de quoi décréter un niveau de sécurité élevé pour le réseau. Par contre, les mineurs se retrouvent dans une situation délicate. Explications !
Nouveau record pour le hashrate de Bitcoin
Début mai, notre collègue a avancé quelques hypothèses sur l’origine de l’envolée du taux de hashrate du bitcoin de l’époque. Dans son exposé, il n’a pas manqué d’évoquer des pratiques d’overlocking d’Antminer pouvant augmenter considérablement la fréquence de hachage de leurs appareils de minage de bitcoin.
« Un nouveau record historique pour le taux de hachage du Bitcoin »
D’après CryptoPotato, le hashrate de Bitcoin a de nouveau atteint un ATH : il était de 447 exahashs par seconde, précise Blockchain.com. Pour Bitinfocharts, le réseau bitcoin a affiché un taux de hachage de 481 EH/s. Peu importe les écarts entre ces chiffres, tous deux estiment qu’il s’agit du taux le plus élevé jamais atteint.
Il convient de noter que le hashrate Bitcoin a augmenté de 77 % depuis janvier 2023. Une hausse de 170 % si l’on tient compte du pic du marché du mois de novembre 2021.
Autrement dit, les mineurs font face à un degré élevé de difficulté pour extraire les prochains blocks de la chaîne Bitcoin. Cette difficulté, qui sert à mesurer la concurrence entre les mineurs BTC, peut atteindre +7,4 % dans quelques jours. En ce moment, elle est chiffrée à 57,3T : encore un record pour Bitcoin.
Quels effets sur les activités de minage ? D’abord, il y a une baisse de la rentabilité du mining de bitcoins ou le prix du hash. Avec ces changements, 1 TH/s se valorise à seulement 0,06 dollar par jour.
Or, lors du pic du marché haussier, ce prix était de 0,40 dollar par TH/s par jour. Le niveau de rentabilité du minage de Bitcoin actuel représente à peu près -85 % de cette initiale.
« Tous les mineurs ne sont pas égaux. Les mineurs varient en fonction de leur taille, de leur efficacité opérationnelle, de leur accès au capital et de leurs perspectives de croissance », avait précisé JP Morgan dans son dernier rapport.
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